En août 1942, la Commission de Révélation informait la Commission de Contact quil était obligatoire damorcer les étapes pour protéger le nom Urantia. Voici le texte complet du message :
« Vous nen navez pas fait assez pour protéger votre nom. Protégez-le adéquatement pour une génération afin que lon ne puisse empiéter sur le nom Urantia.
« Vous devez lenregistrer auprès de lorganisme gouvernemental qui gère les relations commerciales, les Marques Déposées, et alors vous êtes protégés par le régime de droit commun relié à une association volontaire telle que vous la planifiez dans la Fraternité Urantia . Ceci est lun de vos plus importants devoirs
« Vous intégrez le nom à une fiducie de droit commun. Vous faites de même dans une corporation. Une corporation a un statut de par la loi. Vous faites aussi de même pour le droit dauteur.
« Dans 50, 75 ou 100 ans, le nom sera relativement en sécurité. Vous le protégez pour une génération et il sen chargera fort bien de lui-même. »
Des versions plus courtes de ce message ont circulé parmi les lecteurs. En premier, ce fut porté à mon attention en 1955 par Christy, une ancienne membre de la Commission de Contact qui était ma collègue au Conseil dAdministration de la Fondation à cette époque. Les trois autres membres étaient au courant de ce message, et le Docteur Sadler était encore vivant en 1966. Il faut spécifier quen 1942, soit la date du message, le Docteur Sadler avait la garde des documents et des messages spéciaux.
En 1966, jai appris que les tentatives pour enregistrer le nom en 1950 avaient été infructueuses parce quil ny avait pas encore eu dutilisation publique du nom. Jai immédiatement exploré les possibilités avec lavocat de la Fondation pour faire enregistrer le nom.
Il devrait être évident depuis le message daoût 1942, que le nom Urantia devait être réservé exclusivement pour les groupes de personnes qui croient dans les enseignements du Livre dUrantia.. Il est aussi évident que le nom doit être la propriété et géré par une entité légale; soit la Fondation Urantia. « Urantia ne doit pas être utilisé par des individus pour des motifs personnels ou commerciaux, ni par des groupes qui ne sont pas reliés au Livre dUrantia. « Urantia » nest pas un symbole matériel, ni un symbole spirituel. « Urantia », tout en étant le nom de notre planète, est aussi utilisé dans le titre dun livre et dans les noms dorganisations; aussi, toute utilisation matérielle est légalement protégée. Les cercles concentriques sont aussi un symbole possédé par la Fondation Urantia. Bien quil ny ait pas eu dinstruction spécifique, les membres du CA ont décidé de lenregistrer et de les protéger avec le nom Urantia.
Les membres de la Commission de Contact ont été informés que le Livre dUrantia devait avoir un Droit dAuteur. Le message de 1942 fait mention du Droit dAuteur. Les successeurs de la Commission de Contact, soit le CA de la Fondation Urantia, ont compris quil devait y avoir un Droit dAuteur. La Fondation a été crée en 1950 par sa charte originale. Lobjectif sous-jacent de cette charte est de garder inaltéré le texte du Livre dUrantia. Un Droit dAuteur est la moyen pour arriver à cet objectif.
En 1980, la Cour du District fédéral au Michigan a statué que la prétention du Droit dAuteur au Livre dUrantia était valide. Lobjectif déclaré du poursuivant était de faire annuler le Droit dAuteur pour que personne ne puisse posséder les droits du livre.
Pendant les 20 années que jai uvré au CA de la Fondation Urantia, tous les avocats que nous avons consultés étaient des spécialistes dans le domaine des droits dauteurs et des marques et aucun na jamais soulevé de doute sur léligibilité à un droit dauteur. Nous avons été transparents et nous avons partagé tout ce que nous savions sur les origines du livre; les membres du CA nont pas conspiré pour méduser lagence des droits dauteur lors du renouvellement du droit dauteur en 1983, et aucun avocat notable na fait collusion avec la Fondation pour commettre une fraude.
Des corrections mineures ont été faites entre 1955 et 1982 avec la permission des Révélateurs. Lannée 1982 a marqué le décès du dernier membre de la Commission de Contact.
Prières de ne pas sous-estimer limportance du droit dauteur. Les membres de la Commission de Contact ont été prévenus que les plus grands dangers surviendraient dans les premiers 50 à 100 ans. Si les droits dauteur sont perdus et reviennent au domaine public, le livre pourrait être démembré. Il pourrait être séparé en 197 pamphlets; des passages « contraignants » pourraient être retranchés; le texte pourrait être mis à jour avec des nouvelles théories. Des enlumineries, des graphiques et des notes au bas de page pourraient être ajoutés. Une introduction et des commentaires pourraient être inclus dans le texte. Les versions allégées proliféreraient. Rien de tout cela nétait dans les intentions des révélateurs, en fait, certaines étaient spécifiquement défendues. Le livre a été prévu comme un tout intégré, publié sans babiole pour distraire.
La seule façon dont une violation de lintégralité peut être contrée consiste en une poursuite énergique par le propriétaire du droit dauteur. Un « groupe concerné » ne peut pas engager une poursuite pour défendre un livre qui na pas de droit dauteur.